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L'Asie autour d'un savoir-faire

8 juillet 2014

Le népal!

Quelques jours dans les transports et nous voilà arrivés au Népal.
Nous traversons une première fois la frontière en oubliant les formalités d'usage. Puis, au bureau des visas népalais, on nous explique qu'il faut d'abord avoir le tampon de sortie d'Inde. Donc, nous refaisons les deux cent mètres qui nous séparent du poste frontière et essayons d'expliquer au militaire indien que nous avons besoin de rentrer en Inde pour ensuite obtenir le tampon de sortie pour se rendre au Népal où nous nous trouvons... Bref, un joyeux quiproquo!


Puis, nous nous rendons à Lumbini proche de la frontière. C'est la ville où est né Bouddha et par la même occasion un lieu de pèlerinage.
Étrangement, le site est plutôt vide mais c'est un extraordinaire jardin où sont disséminés pleins de temples de divers pays bouddhistes et des différentes courants de cette religion.
C'est très calme et reposant, surtout après un mois en Inde!

Puis, on file tout droit vers Katmandhu. Une bonne journée de bus  dans les routes en lacet du Népal. Il nous reste maintenant une grosse semaine avant de prendre l'avion pour rentrer, alors on en profite pour visiter à fond katmandhu, découvrir ses petits quartiers, manger des momos (raviolis népalais servis avec une sauce épicée à la cacahuette), son centre classé à l'Unesco...
C'est une très belle capitale, grouillante et pleine de vie comme souvent en asie. 
Il y a quand même un charme particulier à katmandhu qu'on ne retrouve pas ailleurs: ses temples, des maisons étroites organisées autour de cour où jouent les enfants, la brique et le bois sculpté, ces ruelles sombres illuminées par les centaines d'échoppes qui les bordent...


Nous décidons de descendre à Patan à 5km au sud, jouxtant Katmandhu.
C'est l'ancienne capitale impériale et son centre magnifique est, lui aussi, classé à l'unesco.
Nous installons dans une petit hotel donnant sur une place où trône un linguam (incarnation de Shiva). La proprio est sympa et comme nous sommes les seuls clients, elle nous laisse les clés de l'hotel.

L'après-midi, nous faisons la sieste quand s'élèvent les voix de cuivres d'une fanfare....
C'est le début d'un mariage! Depuis notre loge, nous pouvons assister au préparatif et à un petit concert. Ils sont beaux ces hommes qui dansent tout endimanchés et ce défilé de couleurs des sarees! L'apothéose du spectacle sera le soir au moment où, à la lumière d'une lampe à huile, au son de la fanfare, les mariés arrivent et sont bénis par la grand- mère avant d'entrer dans la maison!

Mais Patan, c'est aussi la ville des fondeurs de bronze qui en compte plus de six cent!
Partout dans les rues, nous pouvons entendre le bruit du martèlement du ciselet sur le bronze qui s'échappent d'une fenêtre. Les fondeurs népalais sont très réputés pour la qualité de la fonte et la précision des détails.

Nous avions eu le contact de l'un d'eux avant de partir et nous décidons de le rencontrer.
Tejesh nous fait découvrir son univers, son atelier de bronze, ses techniques ancestrales aussi bien que sa volonté de faire évoluer ses outils vers plus de modernité... Il est également ingénieur et enseigne la sculpture dans une école d'art. Nous apprenons beaucoup de choses à sa rencontre et nous sommes invités à revenir!

Retour à Katmandhu, nous trépignons d'impatience à l'idée de revenir... Plus que deux jours!  Nous allons au cinéma pour passer le temps et après avoir épuisé le répertoire bollywood du moment en Inde on s'attaque aux films américains au Népal!
Maintenant, nous voulons rentrer, et nous avons très envie de tous vous revoir!


Samuel

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2 juillet 2014

Jaipur, Rajasthan, Inde

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2 juillet 2014

Calcutta, Sikkim et Rajasthan

Notre arrivée en Inde, aidée par notre ami Biplob, fut sans encombre et Calcutta nous a bien accueilli. On est tout de suite séduit par la richesse de l'artisanat dans la rue, les vêtements, les épices, la céramique, et à peine 3 jours plus tard, on envoyait déjà un colis de 8 kilos pour la France. 
Malgré le passage de frontière, on est toujours dans la région du Bengale et la langue est la même qu'au Bangladesh, les paysages aussi. Pourtant, tout est si différend, l'attitude des gens envers nous n'est plus si pressante et curieuse, les gens parlent anglais, nous comprennent mieux, la nourriture est plus fine et diversifiée... En fait, on revit!

Les temples hindous ont remplacé les mosquées, des bureaux spéciaux pour étrangers permettent de réserver un billet de train moyennant 3 ou 4 heures d'attente, et de beaux musées tout neuf rassemblent les plus beaux objets de la région. 
On a retrouvé l'énergie de vouloir tout visiter, le plaisir de passer une soirée dehors, et surtout, sans voile!
Puis on a pris un train de nuit vers Siliguri, et après 4 heures de jeep collective, on est arrivé à Darjeeling, au frais dans les montagnes de l'Himalaya! Le paysage est magnifique, pics enneigés, plantation de thé...
C'est très touristique, donc on prévoit de s'enfoncer un peu plus au nord: au Sikkim. Deux bureaux administratifs plus tard, on nous délivre un permis spécial indispensable pour y entrer. 

Les routes sont défoncés par l'eau, les éboulements, comme si la montagne n'en voulais pas. Pour relier les villages, il n'y a que les jeeps qui passent, et c'est long! 
Ici, c'est un mélange de népalais, tibétain, chinois et de rares touristes indiens. Les gens sont adorables, on mange très bien, on visites des monastères, une fabrique de fromage de yak, on marche... Tout est parfait, sauf qu'il pleut tout le temps, et que notre petit trekking de trois jours autour du lac, dévorés par les sangsues, nous fait prendre conscience de la réalité de la mousson... 
Alors demain, au lieu de passer la frontière du Népal, on réserve un billet d'avion et on pars loin, vers le soleil, au Rajasthan!!!
Toujours en Inde, cette région désertique abrite les plus beau palais des maharajas, des forteresses imprenables, des villages bleu, jaune ou rose.
Le choc est saisissant mais on a vraiment adoré, surtout le Safari en chameau dans le désert, pendant 2 jours, avec ses animaux sauvages magnifiques.
Toutes les bonnes choses ont une fin, et pour nous, ça fini à Katmandou. 
Retour dans les montagnes! 
On a voyagé en train, en bus, en rickshaw à pédales ou en taxi, toujours vers le nord, et 4 jours plus tard la frontiere népalaise, enfin! 
Finalement, ces régions d'Inde était tellement différentes, qu'en un mois, on a le sentiment d'avoir eu seulement un petit amuse bouche de ce pays immense et complexe.
On reviendra pour diner? ;) 

9 juin 2014

Bengladesh!

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30 mai 2014

Parenthèse Bangladesh

Nous prenons l'avion pour quitter la Birmanie, pleins d'étoiles dans les yeux!
On aurait aimé marquer différemment le passage entre ces deux pays mais la Birmanie n'autorise pas les entrées/sorties par voie terrestre.
Atterrissage à Dhaka! Il est 22h, nous passons le contrôle de douane un peu soupçonneux, et marchandons le taxi pour le centre ville... Deux heures dans des embouteillages monstrueux et nous arrivons à l'hôtel réservé. Une chambre "VIP" qui n'accepte surement pas le personnel de ménage! Bon, ça ira bien pour cette nuit!

Le lendemain, nous changeons pour une colocation avec des minuscules blattes, la chambre demeure propre dans l'ensemble!

Puis, nous partons découvrir la ville et notre progression est lente, très lente. 
Il fait entre 35°C et 40°C, les klaxons nous irritent les oreilles et la totalité de la rue nous dévisage! On nous interpelle tous les mètres pour nous demander notre pays d'origine et lorsqu'on s'arrête, un attroupement d'une trentaine de personnes nous entoure! 
Au début, cela nous a paru très impressionnant mais les Bangladeshis sont simplement très, très curieux!

Nous pénétrons ici un autre monde que l'Asie du Sud-est (qui nous a paru beaucoup plus calme) et les saveurs sont difficiles à apprécier au premier abord. 

Mais la seconde bouchée est délicieuse!
Nous faisons de très belles rencontres avec des bangladais! La nourriture est un vrai réconfort après la Birmanie et notre petit déjeuner se compose de chapattis avec de la semoule au lait et au miel ou de pomme de terre au curry! Et puis, une fois que nous quittons la capitale nous découvrons de superbes paysages!
Nous avons cependant le visa de l'Inde à faire à Dhaka! Nous rencontrons de gros problèmes puisque l'ambassade ralenti toutes les demandes au Bangladesh du fait du grand nombre de demandes. Nous ne réussissons pas à obtenir le précieux rendez vous pour déposer notre dossier... A suivre!
Nous partons pour le Sud du pays pour découvrir le parc naturel des Sudurbans, la mangrove. Nous prenons un bateau depuis Mongla et partons découvrir ce monde particulier. Le "parc naturel" ressemble plus à un zoo mais la balade en bateau vaut le détour!
Nous nous rendons egalement à Bagerhat pour visiter les mosquées. Toutes construites en briques, elles sont coiffées de plusieurs dômes (77 pour la plus importante!).
Ensuite, nous rejoignons Barisal qui nous permet d'embarquer dans un ferry pour Dhaka... On rêvait de passer une nuit dans un bateau et l'on a pas été déçu! Une ambiance particulière règne dans ce gros bateau plus que rempli où la plupart des gens dorment sur une natte dans les couloirs!
Retour à Dhaka! Notre demande de visa a finalement aboutie et nous avons une date de rendez-vous... Le 12 juin... Pas de problèmes! Une fois la date de rendez-vous obtenue, nous pouvons nous présenter n'importe quand... Absurde! 
Le délai d'attente est d'une semaine et nous en profitons pour descendre au Sud-est du pays et visiter un grand lac artificiel où nous restons 4 jours tellement le cadre est propice à la détente et les paysages magnifiques! Une fois encore, nous prenons un bateau qui sillonne entre les petits îlot du lac et les marchés flottants.


Le Bangladesh est difficile à décrire et il faudrait rajouter au tableau les enfants qui jouent au cricket, les chèvres qui broutent le terrain, des odeurs abominables en ville, les camions entièrement peint de jaune, de bleu et de motifs floraux, les bus tout cabossés, de vieux hommes à la barbe teinte au henné, une extrême pauvreté et beaucoup de mendiants, d'estropiés, de gamins des rues, une quasi absence de femmes dans la rue...

Nous vous embrassons!

Sam

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30 mai 2014

Délices du Myanmar?


Les frontières du Myanmar sont fermées aux voyageurs, on est donc obligé de prendre un avion de Bangkok à Rangoon. Après 3 jours trempés sous la fête de l'eau, on est bien content d'être au sec et en partance pour un nouveau pays, depuis peu ouvert au tourisme. 
A Rangoon, la fête de l'eau vient juste de commencer et on se promène donc dans une ville fantôme, toute fermée pour congés annuels. Parfois, des camions remplis de gens trempés dansent sur de la musique birmane, sous les lances à incendies des pompiers. On ne tiens pas sec une minute... 
Avec ses crépis coloré sans âges, ses trottoirs défoncés et les stupas doré sortis de nulle part, cette ville a vraiment une drôle d'ambiance. Pour les birmans c'est le premier jour de l'année bouddhique, tout le monde se retrouve dans l'immense pagode shwegadon pour un pic nic géant, en même temps que nous, venus par hasard pour visiter... On est immédiatement invités à partager leurs repas, au milieu de tout ses visages maquillés, curieux et souriants.
Puis direction le fameux rocher d'or, visite épuisante par 38 degrés, d'autant qu'on est tout les deux bien malade... Ici on ne mange pas très bien. Entre friture et pâte de poissons séchés, pas moyen de trouver un truc qui nous conviennent pendant les deux premières semaines.
Le train qui nous amène à Maulamine passe au milieu d'une campagne magnifique et les 10 heures sont vite passés, on rencontre pleins de gens sympas, on fait des bonds sur nos sièges quand le train accélère. Les gamins courent après les wagons pour qu'on leurs envoie des bouteilles en plastique vides et les belles vendeuses de pastèques sillonnent les couloirs. 
Visite des temples, des monastères, une journée sur une île en plein festival, tournoi de kick boxing, visites d'ateliers... C'est beau et très intéressant.
On reprend le train, puis un bus de nuit direction Mandalay, après un arrêt technique à Bago sans intérêt. 
Ici toutes les villes sont étalés, très boisées et quadrillées de routes poussiéreuses. À part cette moiteur étouffante, c'est plutôt sympa à vivre. 
Spectacles de marionnettes traditionnelles, atelier de fabrication de feuilles d'or, visite de palais, et bien sur, de temples.
Les spaghettis aux gamberonni à 6 euros nous remettent l'estomac d'aplomb. Et tant mieux parce qu'ici, il y a plein d'atelier de bronzier et on a pu en profiter. L'artisanat tourne toujours autour de boudha mais les techniques sont très intéressantes et on a pu comparer avec celles du Vietmam. On s'est régalé!!
Dernière excursion à Bagan, fameux site de temples anciens en pleine forêt, qu'on a découvert en vélo pendant 3 jours: dessins, photos, rencontre avec Ei Ei, guide passionnante, les peintres sur sable de l'irrawaddi, les écureuils...
Le retour à Rangoon nous a bien surpris, la ville avait retrouvé ses boutiques, son animation, ses habitants en longiis (la jupe traditionnelle des hommes et des femmes). Un gros orage annonça l'arrivé de la saison des pluies, et notre départ! 

14 avril 2014

Thaïlande

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Après quelques jours au Laos, loin du monde moderne. Nous arrivons en Thaïlande, et là, c'est un peu le choc des cultures: des routes bien droites, de gros pick up, des enseignes de grandes marques, des quartiers pavillonaires et même des centres commerciaux.
La Thaïlande se révèle le moins authentique des pays que nous avons traversé ou du moins le plus proche de notre monde occidental...Ça tombe bien, on ne comptait pas s'y attarder!
Nous rejoignons bangkok depuis le nord en passant par chang rai, puis chang mai, sukhothai, et lopburi. Nous choisissons ces villes car il y a de multiples temples ou ruines et que ce sont de bonnes étapes dans la route pour Bangkok. Une fois arrivé dans la capitale, nous allons loger chez Victor, le cousin de Laura. Un petit appart´ sympa au 16e étage d'un building, dans le quartier des grands hôtels, la vue est très surprenante et nous nous y plaisons assez.

On se rend assez vite compte que nous allons rester un petit temps à Bangkok car nous avons plusieurs visas à prévoir et notamment la suite du voyage: au Myanmar. Le Myanmar n'est accessible qu'en avion, les logements sont chers et rares, on ne peut pas y retirer de l'argent et l'on ne peut payer qu'avec des dollars tout neuf! Tout cela n'est pas si simple avec les jours fériés et la fêtes de l'eau, Songkran (nouvel an bouddhiste) qui approche!

Nous profitons de ces jours fériés pour s'échapper de Bangkok avec Victor et son collègue allemand pendant trois jours vers l'île de Ko Chang. 
Nous y faisons notre baptême de plongé: c'est génial de se retrouver au milieu de poissons multicolores et de coraux. Nous nous promettons d'explorer à nouveau ce monde qui nous était inconnu. 

Retour à Bangkok, c'est la fête de l'eau et nous nous préparons à une bataille d'eau géante dans toute la capitale.
Nous avons hâte de rejoindre le Myanmar et nous partons mercredi pour yangoon, l'ex capitale!

Ps: nous ne serons peut-être pas joignable au Myanmar, mais nous sommes toujours très content de recevoir de vos nouvelles!

24 mars 2014

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17 mars 2014

Retour au soleil

Et voila!! Hanoi, l'atelier, la grande famille et la pluie, c'est fini!!! 

On en a bien profité, on a eu le temps de terminer nos sculptures en bronze et donc de voir toutes les étapes de fabrication à la vietnamienne. Du modelage en terre jusqu'à la patine, en passant par les moules et la coulée. A la fin, le patron nous a offert nos deux créations! 25 kilos de bronze a envoyer par la poste... Pour notre plus grand bonheur! 

Et puis, l'atelier fini, on est repartit avec nos nouveaux amis en voyage pour visiter la baie d'Halong, et escalader la montagne Yen Tu. Du brouillard, de la brume ou de la pluie, le temps n'est vraiment pas au rendez vous, mais comme dans notre précedent voyage à Hué, l'important, c'est les gens qui nous accompagne. Pendant deux mois, Ils nous ont fait découvrir leur pays de l'intérieur, comme on ne l'aurait jamais vu en simple touriste. Alors l'hiver, bon, on a fait avec.

On a même bien changé! Je suis capable d´avaler une soupe d'anguilles au petit déjeuner, ou une omelette de larves. Capable de faire des journées et des nuits entières de bus ou de voiture sur la moitiée d'un siège, a coté de quelqu'un qui vomit. Et bien d'autres choses encore...

On a quitté Hanoi la boule au ventre, Sam a cause des fruits de mer, moi de tristesse de quitter tout ce petit monde. Mais ils nous avait préparés une grande soirée de départ, nous, des cadeaux et la promesse de revenir au Vietnam, bien sur. 

On a donc remit nos sac sur le dos, direction la Thailande! On doit retraverser le Laos par le nord, ca tombe bien c'est la partie qu'on avait préféré. 

Aujourd'hui, à la frontière Vietnam-Laos, il fait déjà 30 degrès, et on commence un nouveau voyage!! 

Tam Biet va Cam'on Ban!!

(Au revoir et merci à tous)

Laura

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2 mars 2014

Pagode des parfums. Hanoi

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